Aurait elle été moins scandaleuse si elle avait été une courtisane plutôt qu’une femme divorcée ? Les intrigues amoureuses sont le quotidien de la vie de cour, alors pourquoi ce déchaînement contre elle ? Voila les questions que je me pose à la lecture de ce recueil.

Deux thèmes reviennent souvent : se languir de l’être aimé et le harcèlement permanent qu’elle subit à la cour. Mais si j’ai bien retenu une chose de ses poèmes, c’est qu’elle ne regrette rien.
Le poème qui est proposé dans l’enregistrement provient de la traduction de Fumi Yosano qui propose « lorsque je me pâmais« . Je n’ai pas du tout aimé cette traduction, que j’ai trouvé guindée, surtout après l’avoir comparée à celle de René Sieffert, cité sur un blog littéraire d’une rare érudition, Notes du mont royal :
«Lorsque je pleurais
Izumi Shikibu (traduit par René Sieffert)
Indifférente au désordre
De mes noirs cheveux
Celui qui les démêlait
Ah combien je l’ai aimé»
Mes lecteurs
Shigeko est japonaise, en France pour un an grâce au PVT (Permis Vacances Travail) ou WHV (working holidays visa). Certains idéogrammes lui ont posé des difficultés de lecture. Le nombre de syllabes ne coïncidaient pas avec le nombre de pieds que comporte traditionnellement cette forme de poème. Elle a résolu le problème après une recherche rapide sur internet
Mathieu est un Français qui vit la majeure partie de l’année au Rwanda. Lui et sa femme Lydie étaient mes colocataires pendant les trois mois de leur séjour en France.
Les éditions de la Différence proposent en écoute gratuite des compositions originales inspirées par des oeuvres publiées dans leur catalogue, et notamment dans la collection Orphée.
Voici celle de Bissecta de Kinsâme, inspiré d’Izumi Shikibu
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