J’étais au marché de la poésie à Paris

De belles rencontres, une déception, un moment people : ma journée résumée en tweets, photos et vidéo.

Samedi 11 juin 2016, j’arrive place Saint Sulpice (devant l’église du même nom) pour l’avant dernier jour du 34e marché de la poésie. C’est la troisième et dernière fois que je m’y rends, puisque je quitte le pays et le continent en septembre.

Voila à quoi ressemble la place Saint Sulpice d’ordinaire

La place Saint Sulpice pendant le marché de la poésie

Le journal du marché et un petit café, pour commencer

journal de café marché poésie
Les éditeurs de poésie ne sont pas portés sur l’optimisme.

Déambulation

Sans préjuger du contenu, on peut dire que l’édition de poésie se divise en deux catégories : ceux qui se soucient de l’esthétique et les autres. Mais quand l’éditeur est aussi imprimeur et typographe, ça aide (Cheyne, l’Atelier du Hanneton).

Déception

Moi qui me réjouissais de rencontrer les gens derrière la collection Orphée, j’ai pu faire connaissance avec … une boite.

orphée au marché de la poésie
Au milieu d’une grande table de libraire, quelques discrets recueils de la collection Orphée. Marché de la Poésie, Paris. 11 juin 2016.

Leur absence est d’autant plus surprenante que La Différence est un des rares éditeurs généralistes publiant de la poésie. Comme Gallimard et sa collection de poche, ils sont plus connus du grand public, on peut donc s’attendre à ce qu’ils soient présents pour un événement de ce genre. Les éditions Gallimard était là, EUX.

Noroît, Ecrits des forges, Mémoire d’encrier : les éditeurs québécois sur la place

Avant de partir pour le marché, j’étais déterminée à ne rien acheter. Je suis repartie avec 4 livres, tous d’auteurs québécois, et le catalogue des exposants.

achats marché poésie

Joséphine Bacon, poète innue et québécoise

J’ai rencontré la poète innue québécoise Joséphine Bacon sur le stand de son éditeur, Mémoire d’encrier. Elle a eu la gentillesse de me lire un de ses poèmes en français et en innu.
La qualité de la vidéo laisse à désirer, on entend mieux le son derrière la caméra que devant.
Mais regardez-la quand même, et écoutez bien, vous entendrez une voix de poète, une voix des premières nations, une voix française et innue, une voix aux « genoux abîmés », tout ça à la fois.

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Je vous avais promis du people, le voici :