Après une édition précédente entièrement en ligne, les amoureux de lecture ont pu se rendre sur place au Salon du Livre de Montréal, au Palais des Congrès. J’y étais à la fois comme bénévole et apprentie journaliste et je me suis particulièrement intéressée à la littérature autochtone.


J’étais bénévole…
J’étais agente d’information bénévole pour la première journée du Salon, le jeudi, relativement calme et fréquentée les groupes scolaires. L’expérience était vraiment stimulante même si j’ai dû décevoir beaucoup d’enfants en les informant que non, l’auteur de l’Agent Jean n’était pas présent cette année. J’ai aussi fini par comprendre que les enfants n’avaient pas développé un soudain intérêt pour la mortadelle, mais qu’ils étaient en revanche fans de Mortelle Adèle, une héroïne au caractère bien trempé !
….et journaliste
Étudiante en journalisme pour être précise, et j’ai produit le reportage ci-dessous pour mon cours de vidéo journalisme (j’attends ma note). Mon sujet n’était pas la poésie mais la littérature autochtone, qui m’intéresse beaucoup depuis que je vis au Canada. Quand je préparais mon immigration depuis la France, je me suis évidemment penchée sur la poésie québécoise. De fil en aiguille, j’ai découvert la poétesse innue Joséphine Bacon que j’ai même fini par rencontrer au Marché de la poésie à Paris en 2016.
Mon reportage sur la littérature autochtone au Salon du Livre de Montréal
Si vous avez déjà visité un salon du livre, vous savez que les livres n’y sont pas présentés comme dans une librairie ou bibliothèque, mais par éditeurs. La présence d’un kiosque thématique n’est donc pas courant, encore moins un kiosque consacré à la littérature autochtone, tous éditeurs confondus (dont certains sont des exposants au Salon)
Voici les livres évoqués dans le reportage (je suis repartie avec celui de Jocelyn Sioui).



Et la poésie ?

Discrète, mais là. Quelques éditeurs de poésie, parmi les plus établis dans le milieu éditorial québécois, étaient présents comme exposants : Le Noroit, Écrits des Forges, Herbes Rouges, Poètes de Brousse et Mémoires d’Encrier qui n’est pas à strictement parler un éditeur de poésie, mais qui en publie beaucoup.
La poésie était aussi visible dans la programmation : une scène de poésie, le Cabaret de la poésie avec des poètes en lecture accompagnés d’un musicien ; une rencontre, L’apport de la poésie menée tambour battant (15 minutes par invité) par l’animatrice, poète et directrice de la Maison de la Poésie de Montréal Catherine Cormier Larose. La poète Vanessa Bell a parlé de son travail de coéditrice (avec Catherine Cormier Larose) de l’Anthologie de la poésie actuelle des femmes au Québec, une mise à jour qui s’imposait plus de 30 ans après la première anthologie établie par Nicole Brossard, toutes les deux parues aux éditions du Remue-Ménage.


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