Peintre, poète, voyageur, Sohrab Sepehri est moderne. Moderne dans la forme poétique, et moderne pour la pensée occidentale et orientale qu’il y introduit.
Mais il n’est pas le seul à rompre avec la tradition.

Mokhtar, introduit dans l’article sur Omar Khayyam, se trouve être un spécialiste de Nima Youshij. Il m’a expliqué leur énorme influence sur la poésie iranienne contemporaine. Avec Ahmad Shamlou et Forough Farrokhzad, ils donnent une nouvelle direction à la poésie iranienne.
Il ne pouvait donc y avoir plus grand écart entre Omar Khayyam et Sohrab Sepehri, seuls représentants, avec Shamlou, de la poésie persane dans la collection Orphée.
Le poème lu par Mokhtar s’intitule La demeure de l’ami (souvent traduit par La maison de l’ami).
