Maintenant que je propose un poème en lecture pour chaque article, c’est l’opportunité des rencontres avec des « prêteurs de voix » qui détermine le poète dont je vais parler.
J’ai commencé par rajouter un extrait audio aux articles existants. Etant notoirement irrégulière dans mes publications (procrastination est mon deuxième prénom), la mise à jour n’a pas été longue à effectuer.
J’exploite mes amis, les amis de mes amis et leurs amis. Si j’entends un soupçon d’accent dans le français du barista du Colombus Café, je dégaine mon sourire le plus engageant et que je commence la conversation.
Strasbourg étant étonnamment cosmopolite pour sa taille, je n’ai pas trop de difficultés à trouver des locuteurs des langues traduites dans la collection Orphée.
Pour le moment.
Strasbourg, j’ai foi en toi ! Je suis sûre qu’en sillonnant tes rues, je finirai par trouver un-e nahuatlophone.
En attendant, je dispose dans mon entourage d’iraniens, de bulgares, d’italiens, d’allemands, d’espagnols, de turcs, de libanais, d’hellénistes, de latinistes, de chinois, de polonais, d’anglais impatients de contribuer au Projet Orphée…
J’ai toujours su que la xénophilie, ça finirai par payer.